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Au sommet du football angevin, avant le S.C.O. professionnel brilla le Sporting Club de l’Ouest amateur qui avait pris la relève du Club sportif Jean-Bouin qui lui-même avait évincé Angers Université Club qui avait succédé au Racing Club Angevin...

Fondé le 18 août 1903, le R.C.A. (maillot blanc à parements bleus) commence à pratiquer le rubgy, le cross-country puis à partir de décembre 1906 le football-association. L’équipe d’abord uniquement composée d’étudiants remporte d’emblée le championnat de l’Atlantique de l’Union des Sociétés Françaises des Sports Athlétiques (U.S.F.S.A.) en battant le Sporting Club Universitaire Nantais puis le Stade Rochelais. Une seconde équipe est engagée dès la saison suivante. Le R.C.A. gagne à nouveau le championnat en 1908, cette fois dans le comité de Maine-et-Beauce, mais il semble que des difficultés financières l’obligent à déclarer forfait contre le Stade Rennais en huitième de finale du championnat de France. Après une dernière affiche où il tient en échec le Racing Club de France en amical devant 2.000 spectateurs, s’opère une scission qui donne naissance à Angers Université Club. Le R.C.A. disparaît un an plus tard.

L’A.U.C., déclaré à l’été 1908 et présidé par le Dr Brin, est la véritable continuation du R.C.A. : Lecoq, Rabardel, Hamel, Mâreau, Laisné, Bonnet et d’autres joueurs s’y retrouvent, pratiquent au stade de la route de Paris, chemin du Grand Chaumineau, et reçoivent les grandes équipes parisiennes pour des matches de gala : Club Athlétique de la Société Générale (2-5 en février 1909, 1-4 en 1910), Paris Université Club (2-3 en mars 1911), Stade français (5-3 en avril 1911), Gallia- Club (1-2 en mai 1911), etc.

En championnat de l’U.S.F.S.A., les Angevins remportent le titre de Beauce-et-Maine 1909 et gagnent le droit d’affronter l’Union Sportive de Tours, championne de Touraine, pour le compte du championnat de France. Nettement supérieurs, il s’imposent 9-2 grâce à l’efficacité de l’avant Mâreau (capitaine et vice-secrétaire du club) et à la sûreté du goal-keeper Lecoq (par ailleurs vice- trésorier). Le tour suivant paraît promis à la défaite, tant est coté le Cercle Athlétique de Paris, champion de la capitale et comptant plusieurs internationaux. Le match disputé à Tours est en effet unilatéral : partis d’Angers à six heures du matin, les AUCistes souffrent du terrain lourd et glissant, des chutes, des rafales de neige face à des adversaires "plus âgés, plus lourds et aussi plus scientifiques", ils s’inclinent 17 à 1 !

Devancé en 1910, l’AUC est à nouveau champion de Maine-et-Beauce la saison suivante en vainquant Nogent 8-0 et Le Mans 8-1. En championnat de France, il balaie Tours 12 à 1 et dispute ses chances contre la redoutable Union Sportive Servannaise, championne de Bretagne. Soutenus par de nombreux supporteurs qui n’ont pas hésité à faire quatre heures de train pour se rendre à Laval, les Angevins font preuve d’une remarquable énergie. Dans les buts angevins, Robert Mansville, originaire de Jersey, est impeccable. Devant, l'ailier gauche Bridier "se sauve avec la balle et, évitant les arrières saint-servannais, pourtant fameux, place un shot imparable dans le coin des filets". Puis Talbot double la marque sur coup-franc. Le capitaine de l’A.U.C. John Bishop est porté en triomphe ! Les Angevins se voient déjà poursuivre leur course vers la finale du championnat de France ! Seulement, il se trouve que l’Anglais Talbot habite à Château-Gontier ; qu’il ne relève donc pas du comité de Maine-et-Beauce ; que de ce fait l’A.U.C. aurait dû obtenir une autorisation spéciale pour l’aligner ; que si la demande a bien été faite, elle est restée sans réponse de la part de l’U.S.F.S.A., ce qui ne signifie pas accord de la Fédération. En conséquence de quoi, le club angevin est disqualifié !

Pour la saison 1911-1912, le club étrenne un nouveau terrain, peu éloigné de l’ancien, face à l’octroi de la route de Paris. Désormais affilié au comité de l’Atlantique, il en remporte la championnat en battant deux fois le Stade Nantais Université Club. L’équipe B réalise le doublé. Le parcours en championnat de France s’arrête au premier tour, à Laval, l’Union Sportive servannaise prenant sa revanche sur la saison précédente (5-0) devant 3.000 spectateurs : trop repliés en défense et tout ce qu’il y a de plus maladroits en attaque, les hommes de Bishop ont complètement raté leur match.

En devançant Cholet et Nantes la saison suivante, l’A.U.C. est à nouveau champion de l’Atlantique. Le 2 mars 1913, il reçoit en championnat de France le Club Athlétique de la Société Générale d’Orléans, champion de Touraine. Exceptionnellement, les Angevins jouent en maillot noir pour se distinguer des Orléanais rayés blanc et rouge. Comme en match amical quelques mois auparavant, ils sont défaits. Après que l’Angevin Triboulet a raté un pénalty et que les Banquiers ont ouvert le score, nos Universitaires égalisent à trois minutes de la fin ; mais ils s’écroulent en prolongation (1-5) après être passés bien près de la qualification.

C’est la dernière heure de gloire d’Angers Université Club. La concurrence locale s’est durcie avec la création du Club Olympique Choletais et du Club Sportif Bessonneau qui devient pour une vingtaine d’années le meilleur club d’Angers. Le Grande Guerre finit de saper l’A.U.C. qui cesse ses activités en 1919.

O. Moreau - nov. 2007 & juin 2008

Angers Université Club
et le Racing Club angevin
R.C. Angers
Racing Club Angevin

champion de l’Atlantique U.S.F.S.A.
1907

champion de Maine-&-Beauce U.S.F.S.A.
1908

Angers U.C.
Angers Université Club

champion de Maine-&-Beauce U.S.F.S.A.
1909 - 1911

Champion de l’Atlantique U.S.F.S.A.
1912 - 1913
Figure d’une époque éprise de science et d’inventions tech- niques, Maurice de Farcy (1866- 1948) s’intéressait à tout ce qui était nouveau : l’automobile, l’aviation (il présidait le prestigieux Aéro-Club d’Angers) et le sport : il était président d’honneur du R.C.A.