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Le Sporting Club de l’Ouest
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S.C.O. Angers Sporting Club du Crédit de l’Ouest Sporting Club de l’Ouest champion de France (D2) 1969 - 1976 champion de France (amateur) 1943 champion de l’Ouest 1934 - 1967 champion de l’Atlantique 2001 - 2005 meilleure attaque de France 1974 vainqueur de la Coupe de l’Atlantique 1997 vainqueur de la Coupe de l’Anjou 1940 - 1941 - 1993 - 1996 - 2005 - 2006 finaliste de la Coupe de France 1957
Bibliographie : Sporting Club de l’Ouest 1919-1969, Livre d’or du cinquantenaire, éditions Cerex, Paris, 1969. Cet ouvrage bien illustré, largement financé par la publicité (dont la boutique Bourdel-Sports et le jus de fruit Kopa !) retrace les cinquante premières années du SCO omnisport. Bien entendu, une large part est faite au football. Livre d’or S.C.O. d’Angers, éditions Gilbert Kulbach, Marseille, 1972. Tony Effling, l’une des grandes plumes du sport angevin, raconte l’histoire du S.C.O. football à l’occasion de la qualification pour la Coupe U.E.F.A. L’ouvrage comporte des annonces publicitaires et des articles sur la section amateur, le club des supporteurs, etc. La Peur du stade, Marc Vion, éditions Guy Authier, 1977. Gallina étant blessé, Leduc (alias “Lecomte”) fait appel à l’amateur Didier Potier pour jouer en équipe première du S.C.O. ! Plein d’humour, cet agréable roman de Marc Vion (qui fut ensuite directeur de l’I.U.T. d’Angers) nous plonge dans le S.C.O. des Bourdel (“Joubert”), Edwige (“Elmire”) et Guillou (“Vuilloud”). Il est précédé d’une intéressante réflexion sur la “magie” du football étayée par des exemples tirés du S.C.O. des années Guillou.
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Au lendemain de la Grande guerre, le football angevin doit, lui aussi, être reconstruit. Les frères Fortin, administrateurs du Crédit de l'Ouest (actuel Crédit industriel de l'Ouest) créent un nouveau club à cet effet, à l'automne 1919. Le Sporting club du Crédit de l'Ouest (S.C.C.O.) naît avec les couleurs bleu et blanc ; très vite, il devient le Sporting Club de l’Ouest et adopte le noir et le blanc. Le premier match est officiel et se dispute avant même la création légale de l'association ! Le 19 octobre 1919, route de Nantes, le SCO est battu par le Stade nantais université club (SNUC) 2 buts à 1 en championnat d'Anjou-Basse-Loire. L'assemblée constitutive a lieu le 2 décembre 1919 dans un café de la Place du Ralliement. Cependant, le S.C.O. est un club angevin parmi d'autres et sa section football-association n'est pas la plus brillante : elle est mise en sommeil en 1924. En 1929, le Doyenné-Sport (soutenu par les Verreries mécaniques de l'Ouest) décide de renoncer au football. Le S.C.O., conduit par son président général André Bertin, saisit l'occasion pour reprendre le numéro d'affiliation du Doyenné, son engagement et ses principaux joueurs. Deux ans plus tard, c'est le prestigieux Club Sportif Jean-Bouin qui jette l'éponge. Cette fois-ci, le S.C.O. ne récupère que les joueurs, mais quels joueurs ! Les Brandweiner, Chaigne, Martineau et autres Wery comptent parmi les meilleurs joueurs de l'Ouest et sont capables de rivaliser avec les plus fortes équipes du pays comme en a témoigné leur qualification en quart-de-finale de la Coupe de France. Ils mènent le club au titre de champion de l'Ouest dès 1934. En 1942, le SCO prend un tournant décisif en engageant Georges Meuris, un joueur professionnel, ancien international : il devient le premier entraîneur du SCO. Il importe la tactique du WM qui permet au SCO de remporter le championnat de France amateur dès la première année, en 1943.
A la Libération, refusant d’être reclassé en Promotion d'Honneur comme avant-guerre, le S.C.O. décide de se lancer dans l'aventure du professionnalisme. Son premier match sous ce statut a lieu à Douai le 26 août 1945. Les pionniers du professionnalisme angevin sont battus (4-2) mais remportent leur première victoire une semaine plus tard contre le Football Club de Nancy (3-2 au stade Bessonneau) ; ils finissent même sur le podium de leur poule de Deuxième division. L'année suivante, le SCO vise d'emblée la montée en première division avec un recrutement de luxe, en particulier la paire magique Aston-Simonyi : brillant, le SCO rate d'un rien la première division. Mais en 1949, il est toujours en deuxième division et n'a plus d'argent : les meilleurs joueurs s'en vont et le club se replie sur de jeunes éléments : ainsi se révèle Raymond Kopa qui fait ses débuts professionnels à Angers sous la conduite de Camille Cottin ; Jean Fournet-Fayard, futur président de la F.F.F., fait aussi partie de l'effectif du SCO. Progressivement, le SCO refait surface. Son entraîneur Karel Michlowski réunit un noyau de joueurs fidèles : les Pasquini, Kowalski, Bourrigault, Tison et Sbroglia permettent au “Reims de deuxième division” d'accéder enfin à l'élite en 1956. La saison qui suit est mémorable : non seulement le SCO fait ses pemiers pas en première division (1-1 contre Nîmes Olympique) mais il atteint en plus la finale de la Coupe de France. Face au Football Club de Toulouse, nos Angevins (Fragassi - Kowalski, Pasquini - Hnatow, Sbroglia, Biancheri - Le Gall, Schindlauer, Tison , Bourrigault , Loncle), valeureux mais crispés par l'enjeu, s'inclinent 6 à 3 ! Très vite, le SCO trouve sa place en première division. Pour sa deuxième saison, il se classe deuxième ex-aequo du championnat ! L'attaquant Stéphane Bruey devient le premier Scoïste sélectionné en équipe de France. Il signe quelques succès mémorables, tels ce 6-1 face au glorieux Stade de Reims uniquement composé d'internationaux, ou ce 8-3 infligé aux Nîmois leaders du championnat ! En 1965, le SCO se sauve in extremis en remportant ses cinq derniers matches ! Après vingt ans de professionalisme, il est devenu un habitué de la première division, à l'heure où une nouvelle génération arrive.
De 1965 à 1975, le SCO fait rêver les footeux de la France entière par son jeu élégant et offensif. En 1967, il finit troisième du championnat et envoie Jean Deloffre et Jean-Pierre Dogliani en équipe de France. La relégation de 1968, concédée malgré une ultime victoire 9-1 contre Aix-en-Provence, n'est qu'un accident. En conservant son effectif de D1 (Gallina, Bourdel, Chlosta, Stiévenard, Poli, Margottin, Dogliani...), le club angevin surclasse le championnat de deuxième division : à mi-championnat, il compte 16 victoires sur 20 matches, 72 buts marqués et a presque assuré sa remontée en D1. Et il fait aussi fort en Coupe de France : le 26 avril 1969, le stade Jean-Bouin connaît la plus forte affluence de son histoire. 22.989 spectateurs assistent à la demi-finale contre l'Olympique de Marseille. Les meilleurs entraîneurs français viennent exercer à Angers : après Louis Hon, Lucien Leduc. De 1970 à 1974, le SCO atteint son apogée. Son milieu de terrain composé de Poli et Guillou enchante la France et sert les efficaces attaquants Edwige et Berdoll tandis que Bourdel et Damjanovic tiennent la garde. Le SCO construit la légende du beau jeu “à l'angevine”. Quatrième en 1972, il se qualifie pour la Coupe de l'U.E.F.A., distinction rare à cette époque. Le 13 septembre 1972, il dispute donc son premier match de C3 en recevant le redoutable Dynamo de Berlin (1-1) qui emporte la qualification (2-1 au match retour). Le SCO se classe encore cinquième du championnat en 1973 et quatrième en 1974 avec la meilleure attaque. Longtemps négligés par le sélectionneur Georges Boulogne, Guillou et Berdoll deviennent enfin membres de l'équipe de France.
Après l'effondrement de 1975 et le départ de Guillou, le SCO ne retrouve plus un tel niveau, malgré un second titre de champion de France de deuxième division en 1976. Il réussit tout de même une troisième remontée immédiate, en 1978, mais ne joue plus désormais qu'un rôle de figurant. Patrice Lecornu est le dernier scoïste sélectionné en équipe de France. En 1981, c'est un SCO à bout de souffle sportivement et financièrement qui retombe en D2 puis dépose son bilan. Durant plusieurs saisons la spirale infernale paraît sans limite. Malgré le remarquable travail du centre de formation, l’effectif scoïste ne cesse de s’appauvrir, les résultats de se dégrader, les tribunes de se dégarnir. Les défaites sont parfois cinglantes, telles l’humiliant 9-0 subi à Mulhouse le 14 décembre 1984 ou les éliminations par des clubs de rang (très) inférieur. Maintenu de justesse en 1984 et 1986, le S.C.O. n’est sauvé de la relégation en 1985 que par l’abandon du Stade Français. 1988 est un nouveau tournant. Après une saison correcte mais coûteuse, le S.C.O. football, section associative en difficulté financière, se transforme en société commerciale et la Ville d’Angers en prend le contrôle. Ainsi assuré du lendemain, le S.C.O. vit alors cinq années de développement continu qu’incarne le milieu offensif Laurent Viaud. Disposant d’effectifs toujours améliorés, Hervé Gauthier place le S.C.O. dans la course à la montée en 1991 et 1992 (année où le club dispute la finale de la Coupe de la Ligue). Enfin, après douze années d’attente, le S.C.O. retrouve la D1 en 1993. Malheureusement, les dirigeants angevins ratent leur recrutement. Après un premier quart de championnat difficile, l’équipe s’enfonce inexorablement et, sans que la mise à l’écart de Gauthier n’y change rien, termine dernière. Relégué, le S.C.O. vit alors une nouvelle dégringolade, se sauvant de justesse en 1995 puis tombant en National en 1996, dont il ne parvient pas à s’extraire. En 1997, il perd le statut professionnel et n’évite la relégation en championnat de France amateur que par repêchage. Depuis, les saisons se succèdent entre National et D2/L2, avec pour fils conducteurs une grande instabilité parmi les propriétaires et les entraîneurs, et une situation financière précaire. Hormis quelques coups d’éclat dont une inattendue victoire chez l’Olympique de Marseille en Coupe de France (2004), le S.C.O. n’offre guère d’occasions aux joueurs de se mettre en valeur ni aux supporteurs de s’enthousiasmer. Après ces déboires, peut-être l’arrivée d’une toute nouvelle équipe dirigeante en 2006, qui obtient l’accession en Ligue 2 dès le printemps 2007, marque-t-elle le début d’une période faste ? © Olivier Moreau 2003-2007
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1968-1969 : relégué de D1 à la surprise générale, le SCO survole le championnat de D2, battant tous les records. Bilan : 128 buts marqués ! En coupe de France, il ne chute qu’en demi-finale, face au futur vainqueur l’Olympique de Marseille.
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